l était une fois Olympe Marie Gozé,
Souveraine avant-gardiste, héritière du temple sacré de la justice
"Notre douceur, invente ton héritage et tes propres codes"
« Grande doudoute » de la Famille Choco Choux, je propose aux renommés K-ssou et Willow, ainsi qu’au Roi du disco, Macéo, un autre tempo. « Rennes » du slow, je les invite à ralentir leur flow. Souveraine de ma destinée, je choisis ma propre « cadanse ».
Avant-gardiste, j’ai délibérément conservé une longueur d’avance. Avec détermination, j’ai plongé du sommet de mon étoile pour atterrir dans le bain de la vie, le 30 décembre 2021, à 18h00 précise. Pile poil à la bonne heure pour être partie prenante de la fête et célébrer la Saint Sylvestre en famille.
“Oh, je suis fière d’être née petite fille”. Lumineuse, je me prénomme Olympe Marie Gozé, en l’honneur de la lignée des femmes inspirantes m’ayant précédée.
En moi circule l’énergie dynamique de Mamie Marie.
Ma chair est imprégnée de la dignité de Mémé Gozé.
Mes cellules vibrent de convictions grâce à la femme-sage qu’est ma maman.
Mon esprit est marqué par l’engagement pionnier, féministe et anti-raciste, de Marie Gouze, dite Olympe de Gouges.
Héritière du temple sacré de la justice, petit bout de femme assertive, je déclare une nouvelle fois du haut de mes 50 centimètres, qu’ici-bas, « hommes et femmes, noirs et blancs, naissent égaux en droits ».
